L’hypnose semble un phénomène étrange, ni sommeil, ni éveil, elle est un état de conscience modifié, une autre façon d’être conscient mais cette fois-ci … à soi. Nous avons d’ailleurs tous traversé des moments hypnotiques lorsque nous avons conduit et nous sommes retrouvés à un moment presque étonnés d’en être déjà là. Dans ce cas, impossible de dire que nous n’étions pas conscients mais difficile de dire que nous étions entièrement présents pour la conduite.

C’est dans cet état que l’hypnose nous plonge et, si on l’utilise de manière thérapeutique, elle peut être un outil très efficace.

L’hypnose est bien un outil et non une fin. En effet, il me semble important de percevoir que c’est bien compte tenu des connaissances en psychopathologie, grâce à un bagage universitaire, que je suis capable de saisir au mieux les fonctionnements individuels. L’hypnose est un outil qui, entre autre, complète les possibilités thérapeutiques, à partir de la lecture d’une personnalité ou de son fonctionnement. En somme, on ne devient pas thérapeute par l’hypnose qui est une méthode. Mais cette méthode est à employer dans une cadre thérapeutique appris par ailleurs. La première étape est donc de pouvoir faire l’état des lieux de difficultés et ressources avant d’envisager un traitement et sa mise en œuvre. C’est bien en ce sens que le « titre » (au sens légal) d’hypnothérapeute n’existe pas.

Aussi, l’hypnose permet d’être une aide dans un cadre thérapeutique. Et, s’il s’agissait de la définir, il faudrait certainement faire part d’un état particulier qui ouvre sur la possibilité de que faire des expériences différentes et ainsi permettre un changement, une transformation. Ce vécu sensoriel différent amène à ressentir autrement ce qui jusque la pouvait « embouteiller » pour ouvrir sur de nouvelles perspectives. 

Puisque nous sommes tous capable d’apprentissage et ce, jusqu’à la fin de notre vie, les expériences hypnotiques vont dans ce sens. Les schémas de pensée que nous avons intégré comme les seuls possibles et qui font parfois souffrir peuvent être modifiées dans un temps plus ou moins long. C’est compte tenu des capacités d’apprentissage (et notamment l’auto hypnose) qu’il est possible de transformer, de faire différemment. En ayant conscience différemment de ce qui est difficile, on travaille donc différemment sur le changement. 

L’hypnose, utilisé dans le cadre d’une thérapie, ouvre donc le patient sur les possibilités individuelles mais également sur sa capacité à être acteur de son évolution. 

Formée durant deux années auprès de l’institut « ipnosia », c’est grâce à des formateurs professionnels que la théorie m’a été transmise mais également que ma pratique a été observée. D’ailleurs, puisque chaque formation doit sans cesse s’alimenter, je continue à me former, de plus en plus spécifiquement. Cette mention est importante lorsqu’on sait que c’est un champ qui est sans cesse en mouvance. 

Cette formation m’a ensuite permis d’obtenir un Diplôme Universitaire mention « Hypnose thérapeutique », gage de la bonne utilisation de cet outil

 

Bibliographie :

L’Hypnose (2017). Antoine Bioy. Que sais-je.

Découvrir l’auto hypnose ( 2017). Thierry Servillat. Interéditions. 

Il suffit d’un geste (2003). François Roustang. Odile Jacob.

Prendre rendez-vous en ligneDoctolib